lundi 26 novembre 2007

Sources d'inspiration....

Je connaissais déjà ce détail mais lorsque j'ai vu "pour de vrai" la preuve sur ce sous bock, cela m'a fait sourire, et ça en dit long sur les sources d'inspiration des différents brasseurs.

Celle ci semble évidente, j'imagine que vous connaissez la signification de ces 2 lettres A et W.

Abdij Westmalle (abbaye trappiste de Westmalle en Belgique) dans un cas, et... dans l'autres cas ... ?

Un papier à entête de cette brasserie reprend le logo de Westmalle encore plus fidèlement que sur ce sous bock.

dimanche 18 novembre 2007

Voyez vous la différence ?

En regardant bien, je me suis aperçu (un pro saura t'il nous donner la raison de ce phénomène ?), que le verre à gauche sur la photo paraissait pencher, surtout le côté gauche du verre, comme si la photo avait été étirée. Il n'en est rien en réalité et les proportions de ce verre sont harmonieuses, ainsi que les angles de ses parois qui sont identiques de part et d'autre de son pied.
Saviez vous que certains verriers appelaient ces verres, non pas des flûtes, mais des chopes à talon ?
J'ai du retoucher la photo avec Paint Shop Pro, grâce à la grille déformante, pour obtenir un verre semblant moins déformé et plus proche de la réalité.

Je crois qu'il s'agit d'un problème d'angle de prise de vue, lorsqu'on n'est pas bien en face.

Surtout........et puis.... aussi........

Surtout ne pas perdre ses données, ne pas s'emmêler les pinceaux....81 giga-octets de données, 22000 fichiers (les originaux, chaque verre photographiés 4 à 5 fois pour choisir la meilleure photo, des images retouchées, des variantes de retouches avec un peu plus de jaune, un peu moins de rouge, des dizaines de sous répertoires...)
Surtout, et puis aussi ...prendre les photos sans les mélanger, ne pas photographier plusieurs fois les mêmes verres dans des séries différentes, ne pas transmettre les séries ratées, ne pas modifier la lumière, ne pas changer les ampoules par un autre type, avoir un écran à colorimétrie fidèle, adopter la bonne focale, avoir l'oeil critique, ça ressemble à la réalité ?, respecter les conventions de nommage, avoir tout de suite la bonne lumière, travailler tous les week ends sur le projet, ne pas avoir de nouvelles, ça avance ? ça sera prêt quand ? quand on aura fini d'y travailler pardi. Rester patient même quand ça n'avance pas, deux mois sans nouvelle photo, apprendre photoshop dans son coin, acheter des bouquins, lire, acheter du matériel qui tienne la distance : nouvel appareil numérique, nouveau scanner, mémoire supplémentaire, besoin d'acheter un nouveau disque dur, mon 200 go est saturé : payer de ma poche. Trouver un imprimeur, trouver une idée de format de publication, aller à la chambre de commerce, chercher sur le web, lire des documentations.
Des milliers de kilomètres parcourus, rephotographier des séries ratées, refaire soi même les photos, redresser, corriger, retoucher, détourer, recadrer....sans être sur que ça sera bien au bout, car...travailler sur du matériel non calibré, se débrouiller malgré tout. Scanner 1000 sous bocks d'affilée, et s'entendre dire : c'est cool, t'as qu'à faire clic la souris : mort de rire. Deux jours à scanner, 7 week ends quasi complets à retravailler tout cela pour obtenir de belles photos. Clic la souris, c'est si simple.
C'est flou. Non ! Si ! Reprendre les photos ! Je m'y colle, ça marche. Prendre sur son temps libre : en avoir encore un peu. Hésiter, hésiter, indécision...., quelle forme juridique ? association ? aller à la maision des associations ? oui, et puis non. Plutôt un site web ? oui, non. Peut être, je ne sais pas. C'est risqué tout cela. Ah bon ?

lundi 5 novembre 2007

Sanglier d'Alsace ??


Qui saurait me dire d'ou provient ce sous bock ?
Et ce sanglier ?
Strasbourg ? Charleville Mezières ? autre brasserie "de l'espérance" ?

dimanche 4 novembre 2007

celle ci, je l'aime bien aussi


Elle est assez simple, représente une jolie scène et en plus, elle vient de Douai où j'habite. Très ancienne....

maîtriser son matériel....

C'est important de maîtriser son matériel. Très important.

Nous avons connu quelques aléas avec notre scanner, matériel indispensable pour capturer des images des étiquettes ou des sous bocks, d'un piqué incomparable avec un appareil photo.

Nous avions commencé nos scans avec un bon vieux scanner epson perfection 1250, réputé pour sa faibilité et sa qualité d'image, mais celui ci commença à montrer des signes de faiblesse (apparition de lignes "fantôme" sur le scan). J'ai donc investi dans un nouveau scanner, Epson V10, dont la qualité est réputée et le prix raisonnable.

Nous sommes alors allés, notre scanner sous le bras, et avec un ordinateur portable, chez quelques collectionneurs. Mais il y a parfois loin de la coup aux lèvres, et obtenir une belle image avec un scanner n'est pas chose aisée.

La fidélité des couleurs est une préoccupation, mais nous savions que deux articles identiques (deux étiquettes, deux sous bocks) peuvent au final avoir, après 60 ou 70 ans passés dans un endroit ou dans un autre, des couleurs légèrement différentes (plus ou moins jaunis, ce jaunissement influant sur toutes les couleurs de l'objet en question). Nous nous sommes attachés à obtenir des couleurs fidèles et je crois que l'objectif est à peu près bien atteint, alors que je le rappelle nous travaillons avec du matériel personnel, non calibré.

Mais c'est surtout avec les questions de luminosité que j'ai eu à me battre : comment obtenir une image lumineuse, bien contrastée, sans toutefois "griller" les plages de couleurs tirant vers le blanc ou le crème ??

Une fois, après 2 heures passées chez Benoît, je me suis rendu compte que le réglage du scanner que je pensais mieux adapté que le réglage que nous avions adopté lors de notre précédente visite, était en fait moins bon, les plages de couleurs blanches étant parfois "grillées". Nous avons patiemment recommencé les scans des 300 étiquettes que nous avions déjà effectués (merci Benoît...quelle patience!)....

Malgré les nouveaux réglages, bien mieux adaptés, et une fois de retour à la maison, j'ai pu constater que quelques étiquettes présentaient quand même des défauts de plages de couleurs blanches/crèmes grillées. Dans ce cas, et puisque je ne disposais alors plus de l'étiquette, seule la retouche manuelle pouvait m'aider.

Comment s'y prendre ?
De la logique, de la patience avant tout. J'ai créé de toute pièce une image assez grande simulant le scan d'une feuille papier blanc, et ce à partir du dos d'une étiquette. Cette image m'a ensuite servi à corriger les étiquettes pour lesquelles les plages de blanc/crème étaient grillées. J'ouvrais l'image de l'étiquette à retoucher et parrallèlement était également ouverte l'image du "fond de papier", puis je corrigeais en utilisant l'outil de clonage d'une image vers l'autre, après avoir pris soin de sélectionner les parties de l'image que je souhaitais corriger : heureusement que Paint Sho Pro permet d'effectuer des sélections de plages rapidement grâce à son option "sélection non contigue" et au réglage du facteur de tolérance pour la sélection de couleur.

Il n'y avait au total qu'environ 60 à 70 étiquettes méritant cette correction. Pourquoi 60 et pas plusieurs centaines ?, je l'ignore, la plupart des étiquettes ne présentaient pas ce défaut, environ 5% d'entre elles seulement le présentaient.

Voici le résultat, à gauche le scan original : si on passe la "pipette" sur les parties blanches de cette image, le logiciel de dessin indique généralement "255/255/255", caractéristique d'un blanc brûlé
A droite l'image après substitution d'un blanc réaliste au blanc grillé de l'image d'origine. On n'y voit que du feu, même en visualisation en haute résolution à l'écran., et les couleurs sont alors bien plus naturelles....

Vive la retouche d'image ! Durée, 10 minutes par étiquette environ, quand même.....
Depuis cette mésaventure, j'ai trouvé un réglage convenable pour mon scanner : je le règle sur "pas de réglage", pour récupérer une image "brute" et je corrige ensuite via Paint Shop Pro en renforçant un peu les contrastes et les zones sombres : le résultat est généralement très bon.
Mais comme entretemps nous avions déjà scanné étiquettes et sous bocks chez quelques collectionneurs, et qu'il n'était pas envisageable d'y retourner rien que pour cela, j'ai utilisé cette technique pour les cas les plus délicats, y compris pour les sous bocks, avec généralement un résultat très satisfaisant.


dimanche 7 octobre 2007

Je suis maladeuh, complètement malaaadeuh...


Si l'un d'entre vous connaît un remède aux verres dits "malades", c'est à dire ceux ayant subi l'oxydation du verre. On reconnaît cette oxydation aux trances blanchâtres qui se situent sur les parois du verre et qui (non, non, on a déjà essayé) ne partent pas avec du produit anticalcaire...
Quelqu'un aurait il une recette pour atténuer ce défaut, plus ou moins visible selon le degré d'oxydation ? En cliquant sur l'image ci contre on peut apercevoir en dessous du lettrage, ces fameuses traces, que j'ai réussi à atténuer avec un bon angle de prise de vue, mais qui n'en demeurent pas moins visibles...

dimanche 16 septembre 2007

Help !



J'en appelle aux spécialistes, aux vrais connaisseurs....

Qui sait me renseigner sur la technique de fabrication de ce genre de verres ?

samedi 15 septembre 2007

Les verres ont une histoire...

Même si elle est parfois anecdotique, il y a souvent une histoire à raconter à propos d'un objet qu'on a trouvé...Vous avez certainement vous même des souvenirs émus de certaines trouvailles.

Il y a 6 ou 7 ans, Alain et moi étions à la braderie de Lille, dans un quartier réputé pour sa belle brocante. La braderie battait son plein, et passé 10 ou 11 heures du matin, les chances de tomber sur un bel objet (surtout dans ce quartier là) sont très minces. Nous avions déjà croisé un bon nombre de collectionneurs ce matin là, et au bout d'un moment, nous avions décidé de nous rejoindre pour chiner ensemble plutôt que chacun dans son coin.

Nous passons sur un stand, probablement pour la troisième ou quatrième fois depuis le début de la journée. Je m'avance vers le fond du stand, et je vois posée par terre une flûte de bière, dont le logo n'était pas visible car tourné vers le mur...

Je me baisse pour la ramasser, Alain était juste derrière moi, j'avance alors, je prends la flûte en main en n'ayant pas encore eu le temps de la retourner pour l'examiner en détail, et, étant encore accroupi, je me tourne vers Alain pour lui demander ce qu'il en pense : moue dédaigneuse et blasée d'Alain, qui me dit "c'est une flûte allemande, assez courante...", en secouant la tête négativement.

"Quel prix s'il vous plaît ?". Réponse du vendeur : "100 Francs"

Je retourne enfin la flûte, par acquis de conscience, pour regarder le logo de plus près... et voilà sur quoi je tombe :

En me retournant de nouveau rapidement vers Alain, j'ai vu sa moue dédaigneuse se transformer alors en mine de Cocker légèrement dépressif, la bave au coin des lèvres... euh, bon, c'est vrai, j'exagère pas mal (quoique...) ;-), en tout cas son "ah.... ouais...." fût éloquent.

Je crois qu'il avait confondu le logo, vu par l'arrière, avec le logo d'une flûte allemande effectivement assez courante...

J'ai quand même conservé le verre.....1 heure durant, histoire de frimer un peu, mais il a fini par atterrir, naturellement, chez Alain.

J'aurais bien d'autres anecdotes de ce genre à vous raconter, mais... et vous ? publiez sur le blog si vous avez une anecdote intéressante à raconter.

mardi 28 août 2007

Souvenirs de vacances

Même en vacances, on n'arrête pas....
Mis à part les trouvailles de brocante : une publicité ancienne de la Brasserie Dron à Dombasle sur Meurthe et une flûte émaillée de Bruyères, j'ai quand même visité le musée de Ville Sur Illon.
Très intéressant...
J'y ai pris, entre autres, cette photo, qui après la magie du traitement numérique présente alors bien mieux
Cela fait presque un mois que je n'ai pas travaillé sur le projet, il faut s'y remettre, mais Septembre est traditionnellement un gros mois pour les bourses et les brocantes, et on ne peut pas tout faire à la fois...

Revenons à la brasserie Lobstein : comment faire une photo correcte d'un objet placé à 3 mètres de haut, sur un mur, et présenté dans un cadre vitré. La solution, shooter au flash en tendant les bras (je fais 1.92 m quand même) et en prenant la photo légèrement sur le côté pour éviter les reflets. Le reste n'est qu'une question de manipulation avec le logiciel de retouche d'images....
La première photo, prise de face montre le reflet du flash et même les reflets des tubes néon de la salle. La seconde est prise au flash légèrement de côté, la troisième est égale à la deuxième après retouche. Etonnant non ??

Qui saura m'indiquer si je dois obtenir l'autorisation du musée pour la publier sur un bouquin ?? je pense que oui, mais j'aimerais avoir confirmation...

lundi 6 août 2007

Noir c'est noir.... ?

Problème classique, les reflets, bien plus visibles sur des teintes foncées que sur des teintes claires, naturellement
Comment remédier à cela ?
La photo 1 est l'original, sur la photo 2 j'ai sélectionné toutes les parties noires grâce à la baguette magique et j'ai ensuite simplement appuyé sur la touche "suppr" pour remplacer la sélection par un fond noir "pur" (RVB à 0/0/0) mais le résultat n'est pas naturel, le noir est trop pur par rapport au reste de la photo, sur la photo 3 j'ai choisi une autre méthode en sélectionnant toutes les parties noires de l'image et en utilisant l'outil ombres/tons moyens/haute lumière de Paint Shop Pro : j'ai diminué les 3 composantes et surtout les tons moyens pour obtenir un résultat bien meilleur car plus "fondu" et plus "naturel". Sur la photo 4 j'ai redressé la perspective puis sur la dernière photo j'ai corrigé quelques déformations résiduelles avec l'outil Transformation/Déformation de Photoshop.
Finalement le résultat est pas si mal, en partant d'un original plutôt moyen


dimanche 29 juillet 2007

Can you help ?


Quelqu'un connaît il la provenance de cette jolie publicité ?
Imprimeur : Rousseau à Dôle.

dimanche 22 juillet 2007

inspecteur gadget....


De quelle année cette publicité ?
Je vous laisse travailler sur le sujet...
Sur l'éphémèride, figurent les informations suivantes (malheureusement inexactes pour certaines, d'après mes recherches)
Jeudi 29 Décembre. Jour 363. Premier quartier le 4. Pleine lune le 11.
Personnellement, je n'arrive pas à déterminer avec précision la date. Ce qui colle apparemment le mieux serait 1932, mais malheureusement le 29/12 est le 364ème jour de 1932 et non le 363ème. 1938 pourrait éventuellement corespondre mais pas avec les phases de lune....
Saurez vous faire mieux que moi ??

vendredi 13 juillet 2007

faut pas qu'on s'vexe..... (warf warf...)

Le problème de la distortion (convexe, concave, macro etc...) provient parfois d'une mauvaise distance entre l'appareil photo et l'objet photographié, et de l'utilisation abusive d'une focale trop courte (s'approchant du grand angle...ou très grand angle)

La distance est essentielle pour obtenir une photo assez fidèle à la réalité....et l'utilisation d'une focale pas trop courte aussi

Moi, j'utilise le mode macro de mon APN sans me rapprocher trop, sinon....voilà le résultat, à gauche, distortion, à droite, respect des proportions, y compris du logo.....

dimanche 8 juillet 2007

Technique de prise de vue....au soleil

Le soleil est souvent l'ami du photographe, parfois son ennemi. J'ai longtemps cru qu'un éclairage direct par une lumière solaire viendrait perturber les prises de vue des publicités. Figurez vous que je prends les photos de publicités sur ma terrasse, en extérieur. Jusqu'à présent j'attendais un ciel couvert ou bien que le soleil soit caché par les bâtiments d'en face (tôt le matin ou vers le soir). Samedi dernier j'ai essayé de prendre des photographies dehors car le soleil était régulièrement caché par de gros nuages, et cette situation de ciel couvert m'avait toujours permis de prendre des photos d'assez bonne qualité.

Cette fois, j'ai essayé en revanche de prendre des photos également lors des passages de plein soleil. Puis, au développement, j'ai comparé les résultats (avec, et sans soleil). Bien m'en a pris car la qualité des photos était également très satisfaisante. Il faut toujours que je veille, néanmoins, à utiliser l'outil pipette de paint sho pro. Cet outil sert à mesurer les 3 composantes Rouge/vert/bleu d'une couleur et il sert donc pour vérifier que le fond blanc pur sur lequel je pose mes publicités présente des tonalités correctes. En effet un fond blanc doit normalement ressortir avec des valeurs de rouge/vert/bleu relativement équilibrées, par exemple un trinome 225/227/224 même si les 3 composantes ne sont pas égales, dénote d'un blanc vraiment blanc, qui ne tire ni vers le rouge, ni vers le vert, ni vers le bleu (les photographes numériques sauront ce que je veux dire par "un blanc qui tire vers le rouge").

Bref, les résultats de photos "ensoleillées" sont convaincants, et je les ai adoptés. Le résultat par temps couvert reste lui aussi satisfaisant, mais nécessite un peu plus de renforcement de la luminosité une fois qu'on examine la photo dans le logiciel de retouche d'image.
Lorsque malgré tout le fond blanc présente une dominante colorée, et à condition que celle ci ne soit pas trop forte, on peut utiliser l'outil de "traitement optimal des photos" de Paint Shop Pro, qui fait souvent des merveilles : on indique la zone qui est théoriquement blanche et le logiciel, en 2 secondes, fait le reste : il rééquilibre vos couleurs de manière génèralement satisfaisante. Il reste vrai que la meilleurs situation est celle ou la photo est bonne du premier coup mais c'est assez rare. De temps à autre, lorsque je corrige les photos, je reprends une publicité sous les yeux et je compare avec ce que je vois à l'écran. Mon écran n'étant pas calibré, j'ai quand même pris soin d'acheter à l'époque un écran réputé pour sa bonne fidélité de couleurs : un Samsung Syncmaster 215Tw.
Voici quelques exemples pour vous montrer de quoi je parle :













Bien sûr pour les besoins de la démonstration j'ai pris une première photo particulièrement "ratée", car d'habitude les résultats sont meilleurs, même lorsque je prends les photos par temps nuageux. Samedi dernier, les photos prises lors des passages nuageux ont toutes présenté un profil bleuté, ce qui n'arrive pas d'habitude, probablement question d'orientation de la lumière et de réglage d'appareil.
On aperçoit sur la première photo le fond blanc "pur" que j'ai placé derrière la publicité : c'est une feuille de dessin industriel au format A0. Papier de haute qualité, très blanc. Il apparaît bleuté, manifestement, ce que confirme la pipette lorsque je passe sur cette zone, car j'obtiens 170/185/225 : donc, un peu de trop de vert et beaucoup trop de bleu dans cette image.
Sur la seconde photo, le soleil brille, je déclenche alors la photo avec une balance des blancs préréglée en mode "soleil". Le résultat est plus "brillant", lorsque je compare la publicité originale avec la photo numérique, la correspondance est bonne. Je vérifie avec la pipette, la qualité du fond blanc : 201/205/206, c'est tout bon. SI le blanc ressort blanc alors les autres couleurs ressortiront assez fidèles à la réalité. Je choisis donc de retenir cette version ensoleillée, car plus fidèle à l'original. Le résultat final figure en 3ème photo, après quelques retouches légères.

Désormais je ferai plus confiance au soleil, du moins pour prendre mes photos de publicités....
Sur 1h30 de temps, j'ai réussi à photographier 31 publicités, chacune ayant été prise lors de passages ensoleillés et lors de passages nuageux. A raison de 4 à 5 photos prises par publicités, il m'aura fallu prendre presque 160 photos pour avoir de quoi choisir les modèles qui me plaisent.

samedi 7 juillet 2007

Internationale avant la lettre....


De nombreuses publicités brassicoles étaient autrefois utilisées sur des supports de stock, publicités avant la lettre ensuite imprimées au nom de la brasserie. La promotion de la bière a connu plusieurs thématiques célèbres et transnationales, telles que le roi Gambrinus. Sur cette publicité très ancienne du Sud de la France, on note l'utilisation d'un enfant assimilable au Münchner Kindl de Münich : jeune garçon aux cheveux longs, moinillon portant une chope de bière mousseuse et entouré de houblon et des célèbres radis dégustés à Münich en accompagnement de la bière.
Il a suffi au brasseur de faire imprimer son adresse sur le carton avant la lettre pour en faire une superbe publicité, aujourd'hui ancienne (+/- 1910, taille env 60 cm) et rare.
Admirez....

vendredi 6 juillet 2007

L'encre de tes yeux....


Eh oui, la bière a trouvé sa place jusque sur les encriers. Oubliez les objets standards : verres, sous bocks, étiquettess....trop classiques !
Nous nous sommes attachés à trouver quelques objets anciens et sympathiques vantant les mérites de notre boisson préférée.
Car fallait il le préciser, Alain et moi aimons la bière, ce qui n'est d'ailleurs pas le cas de tous les collectionneurs d'objets de brasserie, dont je connais plusieurs qui ne boivent jamais de bière. Etonnant, mais vrai.
J'aime beaucoup ce genre de petits objets, et vous ?

lundi 2 juillet 2007

Vieux de la vieille



Avant que les verres nes soient sablés, puis gravés à l'acide, la technique la plus simple pour graver les verres était encore la roue de gravage. Plus simple à mettre en oeuvre, plus économique en investissement, la roue de gravage permettait de créer des motifs simples quoiqu'un peu "carrés", tout dépendait du talent du graveur
Ci contre un verre de "Bière Nationale" d'origine inconnue, peut être français, peut être belge ? Une pièce rare et inhabituelle. Le mystère demeurera et c'est probablement mieux comme cela.
En tout cas, un joli témoignage du passé, où la bière, à défaut d'être patriotique était quand même "nationaliste"...
Estimation : + / - 1900 ?

dimanche 24 juin 2007

Derrière le verre....l'artiste

Derrière chaque objet de brasserie il y a un créateur, voire un artiste, plus ou moins inspiré, plus ou moins talentueux.
Sur cet exemplaire de verre à l'acide, la mise en négatif permet de révéler le travail original de l'artiste qui a ensuite servi à faire la matrice utilisée pour le gravage à l'acide.

Il faut savoir que les verres à bière anciens étaient décorés de motifs apposés grâce à diverses techniques. Parmi ces techniques le gravage à l'acide occupe une place particulière. Cette méthode fut utilisée entre 1890 et environ 1940, avec un âge d'or dans les années 1910 et 1920.

Des milliers de modèles de verres à bière belges furent ainsi décorés à l'acide, et quelques verres français également, souvent produits en Belgique d'ailleurs. Cette technique fut abandonnée du fait de la difficulté à obtenir des motifs polychromes et fut progressivement remplacée par la technique de l'émaillage, qui offrait plus de possibilités au niveau des couleurs et était plus résistante à l'usage.

Pour graver un verre à l'acide, voici comment il était généralement procédé :

- Le verre était entièrement recouvert d'une couche de cire. Cette cire était ensuite découpée et détaillée selon le motif à obtenir. On pouvait aussi s'aider d'une matrice métallique recouverte de cire molle. Les parties découvertes étaient ensuite exposées à un mélange d'acide fluorhydrique et d'eau, additionné d'un peu d'acide sulfurique. Ce mélange avait pour effet d'attaquer le verre en surface et de le dépolir.

- Une exposition de quelques minutes suffisait généralement pour graver le verre. La cire était ensuite retirée et le verre était prêt. Des substances complémentaires à base de zinc était parfois employées.

- Les gravages étaient généralement blancs, mais des teintes jaunes, vertes, rouges ou bleus étaient parfois utilisés pour donner une touche colorée au verre ainsi produit.

Cette technique offrait l'avantage de pouvoir effectuer des dessins d'une grande finesse de détail.

Le sablage des verres, technique antérieure, fut également utilisé mais de façon plus ponctuelle car il n'autorisait pas le même niveau de finesse. Un verre sablé est généralement des années 1900-1910.

mercredi 20 juin 2007

Du centrage des verres....

On prend les photos des verres avec un appareil Canon Powershot A80. La résolution de 4 MP est largement suffisante pour obtenir les 300 dpi requis par l'imprimeur, étant donnée la taille prévue pour ces photos.
De plus cet appareil donne de belles photos et possède de nombreuses possibilités de réglages.
Nous avons constaté néanmoins un petit défaut : lorsqu'on prend une photo qui paraît centrée sur l'écran LCD, celle ci se retrouve finalement décalée sur la droite au développement à l'écran.
J'ai donc développé une macro dans le logiciel Paint Shop Pro X, qui procède automatiquement (ou presque) au recentrage du verre.
Pour cela, j'utilise l'outil "grille " de PSP qui permet de voir rapidement si le centrage est correct ou pas.
La macro effectue les opérations suivantes :
- on sélectionne une zone de 50 pixels de large sur toute la hauteur de l'image, cette zone se situant à l'extrême droite de l'image, et on la copie ensuite dans le presse papier
- on élargit l'image sur la droite de 50 pixels
- on colle la sélection qui a été copiée à la premiète étape à l'endroit exact ou se situe la nouvelle zone des 50 pixels (toujours à droite de l'image élargie), puis on effectue une rotation "miroir" sur cette zone sélectionnée,
- la rotation miroir permet d'assurer un parfait fondu des zones de couleur entre elles, invisible à l'oeil nu. Si je ne procédais pas à cette rotation miroir, on verrait une bande de raccord sur la droite. Dans notre cas, on ne voit rien, le raccord est très naturel.
- enfin, on déselectionne le tout et on retaille l'image en diminuant l'image par la gauche cette fois ci : c'est cette dernière étape qui se fait manuellement, car c'est là qu'on indique le nombre de pixels à supprimer à gauche et à droite (dans tous les cas on supprime 50 pixels en largeur de l'image élargie pour revenir à la dimension initiale) : la plupart du temps je supprime 35 pixels à gauche et 15 à droite et le verre se trouve ainsi recentré
- à part la dernière opération, tout le reste se fait automatiquement grâce à la macro développée par mes soins sous PSP. L'opération prend 2 à 3 secondes environ, sauf pour l'étape manuelle qui nécessite d'abord un examen visuel et un paramétrage manuel.


Difficile à suivre, n'est ce pas ?

voici quelques images pour visualiser de quoi je veux parler.
Image décalée en 1 et 2 (avec et sans grille)
Image recentrée en 3 et 4 (avec et sans grille)
Ok, le centrage n'est pas 100% parfait, mais c'est déjà bien mieux qu'au début, et la transition des couleurs sur la droite de l'image est invisible. Objectif atteint.

mardi 19 juin 2007

C'est tout en demi-teintes...

Ah, le "bonheur" de prendre des photos dans des endroits pas assez lumineux....
je vous avais dit à quel point la lumière est essentielle dans la qualité d'une photo, mais alors comment faire quand il n'y a pas assez de lumière ?
Grosso modo: 2 possibilités, amener de la lumière à l'objet (ou le contraire) ou bien se débrouiller lorsque la permière solution est difficile à mettre en oeuvre.
Voici un exemple typique de photo prise avec une lumière insuffisante (et encore, nous avons eu pire)


On remarque que la lumière est insuffisamment répartie. Si vous aviez comme moi la version haute résolution, vous constateriez également un bruit numérique assez important. Dans ce cas typique, ou l'on constate un dégradé du blanc vers le crème-foncé, il faut savoir utiliser les bons outils.
Notre problème étant de jouer essentiellement sur les blancs pour mieux les lisser, j'ai utilisé l'outil courbes de photoshop : j'ai d'abord sélectionné les plages blanches "contigues" (en effet, je ne souhaitais pas sélectionner les plages blanches de l'étiquette et de la capsule), sans oublier de sélectionner l'intérieur des lettres fermées ("A" par exemple) puis j'ai modifié les courbes de tonalités



en prenant soin de ne pas toucher au tonalités foncées ni aux tonalités claires, pour m'attacher à éclaircir les tonalités moyennes. Après avoir passé un filtre de réduction du bruit numérique et une touche de netteté, le résultat est finalement pas si mal, en partant d'une image très moyenne.


vendredi 15 juin 2007

Faut pas toujours chercher à comprendre...

....pourquoi on aime bien tel ou tel objet.... ?

Cette étiquette, retrouvée en consultant toute les images sur mon disque dur, me plaît beaucoup. L'assemblage et la douceur des couleurs, la simplicité du dessin, l'harmonie des ensembles, tout me semble bien équilibré.



Il est minuit passé, et je voulais simplement vous dire, avant d'aller me coucher, que j'aime beaucoup cette étiquette.
Allez, bonne nuit

dimanche 10 juin 2007

Bienvenue dans la Matrice....

Qu'est ce que la Matrice ?

Elle est le monde qu'on superpose à ton regard pour t'empêcher de voir la Vérité...
Eh oui, Alain et moi sommes peut être des créateurs de réalité virtuelle !

Faut il préférer l'original ? ou bien choisir une réalité "améliorée" ? et jusqu'à quel point ?



Personnellement, je choisis....la Matrice.

samedi 9 juin 2007

La bonne photo : la quête du Graal ?

Dur dur quand on n'est pas photographe professionnel, de réussir vraiment bien une photo.
Je m'étais intéressé à la photo argentique il y a quelques années, sans vraiment approfondir, mais en gardant quelques notions fondamentales en tête...ça m'a été utile pour les photos numériques, croyez moi.
Un point que tous les photographes admettront comme, peut être, LE point à ne jamais négliger : cherchez la bonne lumière...de cette lumière dépendent beaucoup de choses : qualité des couleurs, piqué de la photo, fidélité du rendu

On a eu des difficultés, au début, à se rappeler de cela

Autre point important : maîtrisez les notions de base de votre appareil photo : ouverture, temps de pose, exposition....
Ci dessous 4 photos : l'original photographié par moi en extérieur (j'estime que c'est une photo relativement fidèle de l'original), puis ensuit la même pub mais photographiée chez Alain en éclairage intérieur mixte (tubes+filaments) et déjà retouchée (vous remarquez que l'originale est incomplet), la troisième photo est en fait la deuxième mais à laquelle on a appliqué le filtre de niveau et contraste automatique de Photoshop : un sacré coup de jeune, plus agréable à l'oeil (mais couleurs éloignées de la pub réelle....qui est âgée), puis en 4ème photo, la même que la première mais retouchée par mes soins (et complétée au niveau des "manques") : laquelle choisiriez vous ?







D'un commun accord avec Alain, on n'a pas retenu les 2 et 3 car en fait elles étaient floues : l'insuffisance de lumière intérieure a obligé l'appareil a "ouvrir" au maximum, favorisant ainsi l'apparition d'un flou. Ce "flou" est expliqué sur le site web de Canon sous le nom de Coma, ou aberration de coma

Aberration de coma La coma, ou aberration de coma, est un phénomène visible sur le pourtour d'une image obtenue dans un objectif dépourvu d'aberration sphérique. Cette aberration doit son nom au fait que les rayons lumineux entrant par les bords de l'objectif convergent non en un point, mais en une tache lumineuse ayant l'aspect d'une comète. Cette tache en forme de comète est orientée de manière radiale, sa chevelure étant dirigée vers le centre de l'image, ou vers les bords de celle-ci. Le flou visible sur les bords de l'image est appelé coma. Ce phénomène, qui affecte même les objectifs reproduisant correctement un point par un point sur l'axe optique, est dû à une différence de réfraction entre les rayons lumineux issus d'un point situé hors de l'axe optique et entrant par les bords de l'objectif et le rayon lumineux principal issu du même point mais traversant l'objectif en son centre. La coma est d'autant plus importante que l'angle du rayon principal est grand et elle entraîne une baisse de contraste sur les bords de l'image. Il est possible d'améliorer la qualité de l'image en diminuant l'ouverture du diaphragme de l'objectif. En cas de coma, les zones floues d'une image peuvent également être élargies, ce qui est assez déplaisant. L'aplanétisme est la méthode permettant d'éliminer l'aberration sphérique et la coma pour un objet situé à une certaine distance de mise au point. Une lentille corrigée à cette fin s'appelle un aplanat.

Finalement, je crois qu'on va retenir la quatrième, mais j'hésite encore à lui appliquer éventuellement le filtre de Contraste automatique de Photoshop qui donnerait alors le résultat suivant, un peu plus agréable à l'oeil sans paraître trop "neuf" :



Finalement, la cinquième est peut être encore mieux. Remarquez que j'ai laissé quelques irrégularités dans l'herbe, je pense que ces imperfections rendent quand même compte de l'âge de la publicité
si on rajoute le filtre de niveaux automatique : l'image apparaît "comme neuve" ou presque. Trop neuve à mon goût...voir ci dessous.



Notez qu'il est fort possible que la photo qui vous paraît la plus "dynamique" soit en fait la plus éloignée de la réalité de cette publicité ancienne.

Maintenant, que choisiriez vous, VOUS ?

samedi 2 juin 2007

ça va quand même mieux....

....quand on a les bons réglages.
Le 27 Mai : séance photo catastrophique. On oublie tout, on recommence le 2 Juin, et là tout va bien.
Pourquoi ? Parcequ'on a pris soin de vérifier les premières photos, qu'on a modifié nos paramètres légèrement. Nos paramètres étaient pourtant bien réglés, mais à force d'aller visiter des collections et de remodifier les paramètres de l'appareil, la balance des blancs etc...on finit par perdre les réglages adaptés aux conditions de prises de vue chez Alain.
Aujourd'hui, plus de problème, après quelques essais, nous arrivons à obtenir une balance des blancs...vraiment blanche... et du premier coup. La qualité initiale des photos est meilleure, les retouches s'annoncent donc bien moins nombreuses. Plus de temps gagné, et une qualité encore améliorée...
la preuve en image : à gauche la sortie brute de l'appareil, à droite après légères retouches.



les réglages sont désormais sauvegardés et nous avons pris soin Alain et moi de bien les noter...

lundi 28 mai 2007

Un peu de technique pour les curieux...

Comment s'y prend t'on pour la retouche photo des verres ?
C'est simple, une fois qu'on sait comment faire...donc.... c'est pas si simple.

Voilà les étapes par l'exemple, les images puis les commentaires en dessous :




L'image d'origine est teinté "vert" : c'est un problème de balance des blancs, toujours délicate à régler en lumière artificielle
L'image N°2 est déjà mieux : j'ai réglé la "balance des couleurs" des tons moyens (c'est à dire les tons moyennement clairs) et des tons clairs grâce à photoshop. Comme on est sur fond blanc (nous avons choisi un papier particulièrement blanc : c'est du A0 pour dessin industriel), il faut viser un bon équilibre des 3 composantes Rouge, Vert et Bleu, ce qu'on peut vérifier visuellement dans la palette "couleurs" sur la droite de l'écran de Photoshop.
Sur la 3ème image, j'ai appliqué la fonction "contraste automatique"
Sur la 4ème image, j'ai appliqué une correction de courbe et un réglage +7 de luminosité (précision, avant de faire cela, j'ai isolé le fond du verre qui était déjà très clair, pour éviter de brûler les couleurs, puis une fois l'opération réalisée, j'ai libéré l'image de toute sélection)
Sur la 5ème image, j'utilise une macro instruction de Paint Shop Pro, qui recentre automatiquement le verre sans changer la taille de l'image (je ne détaille pas comment ça se passe, mais c'est assez futé : "c'est moi qui l'ai fait !")