lundi 26 novembre 2007

Sources d'inspiration....

Je connaissais déjà ce détail mais lorsque j'ai vu "pour de vrai" la preuve sur ce sous bock, cela m'a fait sourire, et ça en dit long sur les sources d'inspiration des différents brasseurs.

Celle ci semble évidente, j'imagine que vous connaissez la signification de ces 2 lettres A et W.

Abdij Westmalle (abbaye trappiste de Westmalle en Belgique) dans un cas, et... dans l'autres cas ... ?

Un papier à entête de cette brasserie reprend le logo de Westmalle encore plus fidèlement que sur ce sous bock.

dimanche 18 novembre 2007

Voyez vous la différence ?

En regardant bien, je me suis aperçu (un pro saura t'il nous donner la raison de ce phénomène ?), que le verre à gauche sur la photo paraissait pencher, surtout le côté gauche du verre, comme si la photo avait été étirée. Il n'en est rien en réalité et les proportions de ce verre sont harmonieuses, ainsi que les angles de ses parois qui sont identiques de part et d'autre de son pied.
Saviez vous que certains verriers appelaient ces verres, non pas des flûtes, mais des chopes à talon ?
J'ai du retoucher la photo avec Paint Shop Pro, grâce à la grille déformante, pour obtenir un verre semblant moins déformé et plus proche de la réalité.

Je crois qu'il s'agit d'un problème d'angle de prise de vue, lorsqu'on n'est pas bien en face.

Surtout........et puis.... aussi........

Surtout ne pas perdre ses données, ne pas s'emmêler les pinceaux....81 giga-octets de données, 22000 fichiers (les originaux, chaque verre photographiés 4 à 5 fois pour choisir la meilleure photo, des images retouchées, des variantes de retouches avec un peu plus de jaune, un peu moins de rouge, des dizaines de sous répertoires...)
Surtout, et puis aussi ...prendre les photos sans les mélanger, ne pas photographier plusieurs fois les mêmes verres dans des séries différentes, ne pas transmettre les séries ratées, ne pas modifier la lumière, ne pas changer les ampoules par un autre type, avoir un écran à colorimétrie fidèle, adopter la bonne focale, avoir l'oeil critique, ça ressemble à la réalité ?, respecter les conventions de nommage, avoir tout de suite la bonne lumière, travailler tous les week ends sur le projet, ne pas avoir de nouvelles, ça avance ? ça sera prêt quand ? quand on aura fini d'y travailler pardi. Rester patient même quand ça n'avance pas, deux mois sans nouvelle photo, apprendre photoshop dans son coin, acheter des bouquins, lire, acheter du matériel qui tienne la distance : nouvel appareil numérique, nouveau scanner, mémoire supplémentaire, besoin d'acheter un nouveau disque dur, mon 200 go est saturé : payer de ma poche. Trouver un imprimeur, trouver une idée de format de publication, aller à la chambre de commerce, chercher sur le web, lire des documentations.
Des milliers de kilomètres parcourus, rephotographier des séries ratées, refaire soi même les photos, redresser, corriger, retoucher, détourer, recadrer....sans être sur que ça sera bien au bout, car...travailler sur du matériel non calibré, se débrouiller malgré tout. Scanner 1000 sous bocks d'affilée, et s'entendre dire : c'est cool, t'as qu'à faire clic la souris : mort de rire. Deux jours à scanner, 7 week ends quasi complets à retravailler tout cela pour obtenir de belles photos. Clic la souris, c'est si simple.
C'est flou. Non ! Si ! Reprendre les photos ! Je m'y colle, ça marche. Prendre sur son temps libre : en avoir encore un peu. Hésiter, hésiter, indécision...., quelle forme juridique ? association ? aller à la maision des associations ? oui, et puis non. Plutôt un site web ? oui, non. Peut être, je ne sais pas. C'est risqué tout cela. Ah bon ?

lundi 5 novembre 2007

Sanglier d'Alsace ??


Qui saurait me dire d'ou provient ce sous bock ?
Et ce sanglier ?
Strasbourg ? Charleville Mezières ? autre brasserie "de l'espérance" ?

dimanche 4 novembre 2007

celle ci, je l'aime bien aussi


Elle est assez simple, représente une jolie scène et en plus, elle vient de Douai où j'habite. Très ancienne....

maîtriser son matériel....

C'est important de maîtriser son matériel. Très important.

Nous avons connu quelques aléas avec notre scanner, matériel indispensable pour capturer des images des étiquettes ou des sous bocks, d'un piqué incomparable avec un appareil photo.

Nous avions commencé nos scans avec un bon vieux scanner epson perfection 1250, réputé pour sa faibilité et sa qualité d'image, mais celui ci commença à montrer des signes de faiblesse (apparition de lignes "fantôme" sur le scan). J'ai donc investi dans un nouveau scanner, Epson V10, dont la qualité est réputée et le prix raisonnable.

Nous sommes alors allés, notre scanner sous le bras, et avec un ordinateur portable, chez quelques collectionneurs. Mais il y a parfois loin de la coup aux lèvres, et obtenir une belle image avec un scanner n'est pas chose aisée.

La fidélité des couleurs est une préoccupation, mais nous savions que deux articles identiques (deux étiquettes, deux sous bocks) peuvent au final avoir, après 60 ou 70 ans passés dans un endroit ou dans un autre, des couleurs légèrement différentes (plus ou moins jaunis, ce jaunissement influant sur toutes les couleurs de l'objet en question). Nous nous sommes attachés à obtenir des couleurs fidèles et je crois que l'objectif est à peu près bien atteint, alors que je le rappelle nous travaillons avec du matériel personnel, non calibré.

Mais c'est surtout avec les questions de luminosité que j'ai eu à me battre : comment obtenir une image lumineuse, bien contrastée, sans toutefois "griller" les plages de couleurs tirant vers le blanc ou le crème ??

Une fois, après 2 heures passées chez Benoît, je me suis rendu compte que le réglage du scanner que je pensais mieux adapté que le réglage que nous avions adopté lors de notre précédente visite, était en fait moins bon, les plages de couleurs blanches étant parfois "grillées". Nous avons patiemment recommencé les scans des 300 étiquettes que nous avions déjà effectués (merci Benoît...quelle patience!)....

Malgré les nouveaux réglages, bien mieux adaptés, et une fois de retour à la maison, j'ai pu constater que quelques étiquettes présentaient quand même des défauts de plages de couleurs blanches/crèmes grillées. Dans ce cas, et puisque je ne disposais alors plus de l'étiquette, seule la retouche manuelle pouvait m'aider.

Comment s'y prendre ?
De la logique, de la patience avant tout. J'ai créé de toute pièce une image assez grande simulant le scan d'une feuille papier blanc, et ce à partir du dos d'une étiquette. Cette image m'a ensuite servi à corriger les étiquettes pour lesquelles les plages de blanc/crème étaient grillées. J'ouvrais l'image de l'étiquette à retoucher et parrallèlement était également ouverte l'image du "fond de papier", puis je corrigeais en utilisant l'outil de clonage d'une image vers l'autre, après avoir pris soin de sélectionner les parties de l'image que je souhaitais corriger : heureusement que Paint Sho Pro permet d'effectuer des sélections de plages rapidement grâce à son option "sélection non contigue" et au réglage du facteur de tolérance pour la sélection de couleur.

Il n'y avait au total qu'environ 60 à 70 étiquettes méritant cette correction. Pourquoi 60 et pas plusieurs centaines ?, je l'ignore, la plupart des étiquettes ne présentaient pas ce défaut, environ 5% d'entre elles seulement le présentaient.

Voici le résultat, à gauche le scan original : si on passe la "pipette" sur les parties blanches de cette image, le logiciel de dessin indique généralement "255/255/255", caractéristique d'un blanc brûlé
A droite l'image après substitution d'un blanc réaliste au blanc grillé de l'image d'origine. On n'y voit que du feu, même en visualisation en haute résolution à l'écran., et les couleurs sont alors bien plus naturelles....

Vive la retouche d'image ! Durée, 10 minutes par étiquette environ, quand même.....
Depuis cette mésaventure, j'ai trouvé un réglage convenable pour mon scanner : je le règle sur "pas de réglage", pour récupérer une image "brute" et je corrige ensuite via Paint Shop Pro en renforçant un peu les contrastes et les zones sombres : le résultat est généralement très bon.
Mais comme entretemps nous avions déjà scanné étiquettes et sous bocks chez quelques collectionneurs, et qu'il n'était pas envisageable d'y retourner rien que pour cela, j'ai utilisé cette technique pour les cas les plus délicats, y compris pour les sous bocks, avec généralement un résultat très satisfaisant.