Récemment, j'ai fini de retoucher les étiquettes scannées chez Benoît et préparées par Alain. J'ai du diminuer un peu la saturation des couleurs, spécialement les rouges et jaunes qui ressortaient trop fort sur les scans.
Prochainement, nous referons un jeu d'essai chez l'imprimeur : chaque image sera imprimée en triple : la version scannée, la version retouchée par Alain et moi, et une dernière version avec en plus l'application de la fonction de contraste automatique de Photoshop. Nous procéderons de la sorte avec les étiquettes et les sous-bocks, en choisissant environ 10 étiquettes et 10 sous bocks différents, pour avoir un panel suffisant pour nous rendre compte des meilleurs choix à adopter en terme de rendu visuel.
Nous adopterons un principe similaire dans l'esprit pour les verres, en choisissant un panel de différents verres photographiés lors de différentes sessions, dans des conditions d'éclairages différentes (je rappelle que nous avons notre "studio mobile" et que nous allons chez les collectionneurs photographier les verres). Nous fixerons notre choix sur un type de rendu pour les verres, et le rendu qui nous convient le mieux servira de référence pour les autres photos de verres, qu'il faudra probablement retoucher avec Photoshop pour "uniformiser" autant que possibles les couleurs avec celles de la photo choisie comme "référence". Les couleurs, surtout pour le fond de page (c'est à dire le support sur lequel nous disposons les verres pour les photographier) doivent en effet être suffisamment cohérentes pour ne pas trop choquer l'oeil.
Un exemple pour mieux voir de quoi je parle ?
Dans l'exemple ci contre, j'ai pris comme référence les couleurs de la photo du verre "Reinepils". J'ai ensuite retouché la photo du verre Wenceslas (cette photo avait été prise lors de notre première session de photographies : manifestement, nous avions à l'époque un léger problème avec notre appareil photo pour la maîtrise de la lumière et des tonalités ambiantes...), il me fallait alors "régler" a posteriori les couleurs du Wenceslas pour les rendre plus cohérentes avec celles de notre photo de référence. Après quelques manipulations et grâce à l'outil "correction sélective" de Photoshop, le "miracle" s'accomplit...Durée de la manip' : environ 2 minutes. Les couleurs, même si elles ne sont pas parfaitement semblables entre le 1er et le 3ème verres, sont désormais plus bien cohérentes et comparables. Ce n'est qu'un exemple, car notre choix de couleur de référence n'a pas ecore été fait.
Nous nous sommes plusieurs fois posé la question : faut il un rendu fidèle à la réalité ou bien un rendu qui soit agréable à regarder ? Faut il qu'un sous bock jauni, voire noirci par le temps et âbimé, soit rendu tel quel, ou bien peut il être un peu "amélioré" ? Même remarque pour les publicités et les étiquettes. Le test issu de l'imprimeur nous fixera prochainement sur le fait de savoir si notre travail est convenable ou s'il faut modifier certaines choses.
De toutes les façons, nous savons que, ne disposant pas de matériel professionnel calibré, nos photos seront forcément toujours différentes des couleurs réelles, même si cette différence est parfois légère. On pense que l'essentiel est que les photos et scans soient agréables à regarder une fois imprimées.
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